Le faisceau de la récompense est mis en jeu quand l’action est gratifiante, quand ce que l’organisme fait le maintient en état de plaisir, d’équilibre biologique. ⁽¹⁾

On en connaît les médiateurs chimiques, ce sont les catécholamines dont la dopamine ⁽²⁾ et la noradrénaline. ⁽³⁾

L’organisme peut ainsi apprendre à reconnaître ce qui est agréable et il peut alors mémoriser la stratégie qui a apporté le plaisir pour la répéter ensuite.

Et plus l’expérience sera associée à une émotion puissante et intense de plaisir, plus elle sera mémorisée rapidement et durablement dans les aires associatives du cortex. ⁽⁴⁾

Chez le rat, si on pose une électrode sur le MFB et qu'on lui permet, par un levier, d'activer librement cette électrode ; Il va, rapidement, passer de plus en plus de temps à activer ce levier jusqu'à en oublier de manger.

Les principales structures du circuit de la récompense sont : l’aire tegmentale ventrale, l’hypothalamus latéral, l’amygdale, le noyau accumbens, le septum et le cortex préfrontal. (schéma ci-dessus)