2.1 Des bilatériens aux reptiles
La réponse endocrine
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Pour que l’inhibition, la fuite et la lutte soient efficaces, l’organisme doit réorganiser instantanément tous ses processus métaboliques et affecter toutes les ressources en priorité aux organes dédiés à la fuite et à la lutte.
Afin de mobiliser tous les organes indispensables à la survie, le système nerveux, principalement, libère une grande quantité d'hormones dans le sang: l’adrénaline (1), la noradrénaline (2) et le cortisol (3).
Simultanément se produit alors une vaso-constriction des systèmes: digestif, immunitaire, cutanée et reproducteur et une vaso-dilatation des systèmes: cardiaque, respiratoire, musculaire. La masse sanguine est affectée aux organes de la fuite ou de la lutte.
Face à l’évènement agressif, le comportement de fuite ou de lutte s’accompagne d’une réaction physiologique et métabolique intense, d'une préparation indispensable à la réalisation de l'effort violent, et tant pis si pendant quelques minutes les systèmes digestifs et immunitaires ne sont plus opérationnels, car c'est la survie de l'organisme entier qui est en jeu.
Puis, quand la fuite ou la lutte ont permis la disparition de l'agresseur ou de l'évènement stressant, alors là seulement, tous les organes peuvent revenir à leur métabolisme habituel.