Lorsque le mammifère explore son environnement sous la surveillance de sa mère et qu'il mémorise un événement particulier de son existence, il doit réassembler les différents réseaux de neurones des aires sensorielles dans de nouveaux réseaux de neurones bien plus vastes.

Des aires cérébrales associatives, dont l’hippocampe, sont spécialisées dans ces assemblages de réseaux de neurones. ⁽¹⁾

Et toutes les interactions avec l’environnement, tous les événements quotidiens, vont laisser des traces dans les réseaux de neurones associatifs à travers tous le cerveau.

Plus l’environnement des mammifères est varié (sons, couleurs, formes, jeux, interactions sociales, etc.), plus l'environnement permet des activités physiques diverses et plus les individus peuvent apprendre et se développer, et plus leurs capacités de mémorisation et d’apprentissage seront importantes ; en conséquence, plus la palette des comportements sera riche. ⁽²⁾

Adultes, les rats élevés dans un environnement riche ont 25 % de synapses de plus que ceux élevés dans un milieu pauvre. ⁽³⁾

Non seulement la mémoire dépend de l’apprentissage, mais l’apprentissage dépend aussi des capacités de mémoire.