1.4 La théorie de l'évolution
La pression de sélection
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Toute adaptation qui permet une meilleure prédation va agir également sur la sélection naturelle comme, par exemple, le cas typique de la girafe qui, au fil du temps, voit sa taille et son cou s'allonger pour finalement se nourrir exclusivement au sommet des arbres.(1)
Il en est de même pour la compétition afin d'échapper aux prédateurs comme les chardons qui se couvrent d'épines ou l'écorce des chênes qui devient dure comme la roche et contient un tanin répulsif, la fuite des herbivores, le camouflage des insectes, etc.
La sélection sexuelle (2) est également soumise au même principe avec les parades nuptiales des oiseaux, les combats de cerfs lors du rut, les couleurs éclatantes des fleurs pour attirer les insectes, etc., qui vont permettre à certains de se reproduire au détriment des autres.
Les êtres vivants occupent tout l'espace et consomment toutes les ressources disponibles, mais comme ces espaces et ces ressources varient en permanence, les populations grandissent puis régressent de le même manière, alors certains individus survivent, parce qu'ils ont une légère adaptation profitable pour le changement qui est en cours, alors que les autres disparaissent.
La notion importante à comprendre est que la sélection naturelle agit en permanence dans tous les domaines de la survie et de la reproduction et que les variations minimes entre les individus, génération après génération, en se cumulant, sont perceptibles uniquement sur une grande échelle de temps.
L'environnement dicte ses contraines (3) aux organismes vivants et ceux-ci n'ont pas d'autres choix que de s'adapter ou disparaître.