De la même manière que les procaryotes et d'autres micro-organismes simples se sont assemblés pour former les eucaryotes plus complexes, puis que les eucaryotes se sont assemblés et diversifiés pour former des organismes pluricellulaires encore plus complexes, des individus pluricellulaires tels que les poissons, les oiseaux, les insectes et les mammifères s’assemblent pour former des groupes sociaux encore plus complexes.

Comme tout organisme vivant, le groupe social est en même temps agressif et agressé.

Les réseaux trophiques que nous avions utilisés dans la présentation sur l'agressivité avec des individus sont équivalents si la prédation, la compétition et la défense se font de manière collaborative ou individuelle.

Les grands herbivores sociaux, comme les buffles, se regroupent principalement afin de mieux se défendre contre les prédateurs.

Lorsque le troupeau est compact, il a un effet dissuasif et les félins n'osent plus attaquer.

Les lionnes essayent alors d'isoler un individu malade, âgé, blessé, ou imprudent puis seulement tentent une attaque coordonnée.

La vie en commun permet aux buffles de meilleures chances de survie par l'agressivité défensive.

Les lionnes sont les seuls félins à vivre en groupes sociaux stables.

Les mâles sont chargés de la défense du territoire et participent peu à la chasse.

Les lionnes vivent ensemble depuis leur naissance et ont hérité de leur mère des stratégies de chasse en commun leur permettant de s'attaquer à de gros herbivores.

Une lionne seule n'a pas la capacité de tuer un buffle, et encore une fois, c'est la chasse coordonnée qui permet de meilleures chances de survie par l'agressivité prédatrice.