Au début du mésolithique, vers 15 000 ans AP, après une première longue période froide, le réchauffement de l'hémisphère Nord reprend son cours. Le croissant fertile se réchauffe lentement tout en gardant sa pluviométrie importante.

Cette région comprend aussi bien des plaines quasi désertiques au sud, très chaudes l'été, s'élevant progressivement jusqu'aux montagnes couvertes de forêts, plus froides, au Nord et à l'Est. Cette diversité des territoires et des climats en un lieu relativement restreint permet qu'un nombre important de plantes et d'animaux différents puissent y trouver un terrain favorable.

Le climat méditerranéen comprend une longue saison sèche avec une courte période pluvieuse, ce qui fait qu'il convient bien à des petites plantes à grandes graines telles des céréales comme le blé et l'orge sauvages.

C’est aussi une zone de répartition des légumineuses sauvages (lentilles, pois, vesces) ainsi que des plantes textiles telles que le lin et le chanvre.

Le croissant fertile est entouré des régions montagneuses où se trouvent deux des espèces sauvages les plus faciles à domestiquer ; le bouquetin commun qui deviendra la chèvre et le mouflon d’Asie qui deviendra le mouton.

En fait, dans une seule et même zone géographique, toutes les ressources essentielles étaient réunies en quantité suffisante ce qui a permis à certains groupes de chasseurs-cueilleurs de réduire progressivement les déplacements jusqu'à se fixer définitivement. ⁽¹⁾